La vision ouverte de Jean PAUL II sur l’Islam

L’une des caractéristiques du pontificat du pape Jean-Paul II a été de tendre la main à d’autres religions et cultures, allant parfois jusqu’à s’excuser pour les torts causés par l’église catholique au cours des siècles passés. Sous son règne, l’islam est devenu la religion dont la croissance est la plus rapide dans le monde et, pour des raisons géopolitiques, il a occupé le devant de la scène. Jean-Paul II a été le fer de lance d’une évolution de l’Église catholique vers une conciliation respectueuse et, surtout, vers un dialogue avec la foi islamique, confiant dans les valeurs éthiques que catholiques et musulmans partagent.

Deux des clichés les plus souvent répétés à propos du Pape Jean-Paul II sont ceux selon lesquels il serait le Pape qui a le plus voyagé dans l’histoire, et son ouverture aux autres religions et cultures. Pourtant, prendre ces affirmations au pied de la lettre revient à négliger certains faits évidents (tels que la durée de son pontificat et la facilité des voyages modernes), ainsi que les contributions à la compréhension interreligieuse apportées par ses prédécesseurs, en particulier le pape Paul VI.

Les contributions de ses prédécesseurs, en particulier le pape Paul VI, au sujet de l’Islam.

L’article en question de l’édition de 1912 de l’Encyclopédie catholique, avec ses avertissements sévères contre le “laxisme moral et le sensualisme dépravé des mahométans” dont les normes morales sont “bien inférieures à celles du judaïsme et encore plus à celles du Nouveau Testament”, s’inspire clairement d’une vision du monde islamique qui était répandue en Europe au XIXe siècle. Pourtant, lorsque le même article affirme que l’islam n’est en réalité qu'”une combinaison confuse du païenisme arabe, du judaïsme et du christianisme”, il semble réitérer des croyances qui n’ont guère changé depuis l’époque des croisades, lorsque l’islam était considéré comme une hérésie chrétienne particulièrement pernicieuse et son fondateur comme un schismatique.

Bien que les Croisades soient toujours présentes dans la rhétorique anti-occidentale des militants musulmans et même (avec l’Inquisition) dans la rhétorique anti-catholique de certains libéraux en Occident, le langage de l’Église a évolué. C’est le Concile Vatican II, le grand tournant de l’histoire catholique du 20e siècle qui a mis l’Église sur une nouvelle voie dans le monde moderne, qui a également marqué une avancée dans les relations de l’Église avec l’Islam. Pendant le Concile, en 1965, le pape Paul VI a proclamé la déclaration “Nostra Aetate. Sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes”.

L’Église considère les musulmans “avec estime”, indique la Déclaration, soulignant qu’ils “adorent le Dieu unique” et vénèrent les figures du christ et de Marie. Dans un retournement de situation par rapport aux points de vue antérieurs, la Déclaration a également souligné la façon dont les musulmans “valorisent la vie morale”, et a lancé un appel “à oublier le passé et à travailler sincèrement à la compréhension mutuelle” et à œuvrer ensemble pour “la justice sociale et le bien-être moral, ainsi que la paix et la liberté”.

Avant même Nostra Aetate, en 1964, Paul VI était devenu le premier pape à quitter l’Italie en 150 ans, lors d’un pèlerinage en Terre Sainte, au cours duquel il s’est adressé au roi Hussein et au “peuple bien-aimé de Jordanie”, les saluant également en arabe. En 1974, le même pontife créa la Commission pour les relations religieuses avec les musulmans, un organe distinct mais faisant partie du Conseil pontifical pour les non-chrétiens qu’il avait également institué.

Sur les traces de ses prédécesseurs

Le cadre était donc tout trouvé pour le thème de la réconciliation entre les différentes confessions, qui a été un trait si marquant du pontificat de Jean-Paul II. Comme son prédécesseur, il a visité des pays musulmans et des pays comptant d’importantes communautés musulmanes, parmi lesquels le Pakistan, le Bangladesh et le Liban ; comme son prédécesseur, il a souligné les similitudes entre les deux religions. “Nous adorons Dieu et professons une soumission totale à son égard. Ainsi, au sens propre, nous pouvons nous appeler frères et sœurs dans la foi en un Dieu unique”, a-t-il déclaré aux musulmans nigérians en 1982.

Mais Jean Paul II est allé plus loin. Un accord spécial signé en 1998 a donné naissance au Comité conjoint entre le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et le Comité permanent d’al-Ahzar pour le dialogue avec les religions monothéistes. S’appuyant sur les contacts déjà existants entre le Vatican et l’université al-Azhar du Caire, la plus haute institution de l’islam sunnite, le comité conjoint se réunit au moins une fois par an, alternativement au Caire et à Rome.

Jean-Paul a également été le premier pape à se rendre en Égypte lors de son pèlerinage de l’année jubilaire 2000, il a visité la résidence de Mohammed Sayyed Tantawi, grand cheikh d’al-Azhar. Un an plus tard, il est devenu le premier pape à entrer dans une mosquée lorsqu’il a prié dans la grande mosquée omayyade de Damas.

Le message papal annuel pour la Journée mondiale de la paix, créé par Paul VI en 1968, est désormais régulièrement traduit en arabe, tout comme de nombreux autres documents de l’Église. En outre, Jean-Paul II a poursuivi la tradition – également instaurée par Paul VI – d’adresser un message annuel aux musulmans du monde entier à la fin du mois sacré du Ramadan, dans le cadre d’un programme d’ouverture aux autres religions qui a également donné lieu à deux grands rassemblements interreligieux, en 1986 et en 2002, dans la ville italienne d’Assise.

Jean-Paul II était manifestement conscient du fait que les expressions abstraites de l’harmonie entre les religions ont des conséquences pratiques en termes de coexistence pacifique, notamment, dans le cas de l’Islam, en ce qui concerne la situation au Moyen-Orient. wSes expressions constantes en faveur de la paix dans la région, et notamment sa position décisive contre la guerre du Golfe en 1991 et l’invasion de l’Irak en 2003, lui ont valu beaucoup de sympathie et de soutien dans le monde musulman.

De manière plus controversée, Jean-Paul II a ajouté le thème de la pénitence à celui de la réconciliation. Le pape Jean-Paul II a étendu aux autres religions les expressions du regret catholique pour les méfaits du passé. Un document de l’Église publié en 2000 faisait référence à “l’hostilité ou la défiance de nombreux chrétiens à l’égard des juifs” comme à un “triste fait historique”. Toutefois, bien qu’en 2004, le pape ait spécifiquement exprimé des remords pour la quatrième croisade – au cours de laquelle, au lieu de combattre l’Islam en Terre sainte, les croisés ont dévasté la ville de Constantinople, alors chrétienne – les musulmans et les autres groupes qui estiment avoir souffert aux mains des catholiques au cours des siècles ont dû se contenter d’une expression plus générale de regrets pour “l’usage de la force au service de la vérité”, une référence souvent utilisée pour inclure les croisades, l’Inquisition, la conversion forcée des peuples indigènes, etc.

Ses opinions et sentiments sur l’islam et les musulmans

Le pape Jean-Paul II n’a jamais semblé se sentir menacé par l’Islam. En effet, les fréquentes références du pape aux parallèles métaphysiques entre les deux religions étaient soutenues par une confiance dans les valeurs éthiques que les catholiques et les musulmans partagent. En fait, le Pape pouvait avoir confiance dans la position décisive de l’Islam sur des questions telles que l’avortement et l’euthanasie, et dans sa croyance en des valeurs familiales qui n’étaient pas très différentes des siennes ; pas très différentes, en tout cas, lorsqu’elles étaient comparées à celles d’une société occidentale de plus en plus sécularisée que lui-même et de nombreux autres catholiques critiquaient fréquemment en des termes qui n’étaient pas très éloignés du “laxisme moral et du sensualisme dépravé” autrefois imputés aux musulmans.

La tolérance religieuse innée de Jean-Paul II, son conservatisme moral et l’héritage qu’il a reçu de l’Église après le concile Vatican II lui ont permis de rester ouvert à l’Islam, même si des questions telles que l’immigration massive et le fondamentalisme religieux mettaient à rude épreuve la société qui l’entourait ; une position qui l’a également amené à rejeter le dogme du “choc des civilisations” qui a inspiré une grande partie de l’activité géopolitique internationale au cours des dernières années de son pontificat.

Le point de départ pour Jean-Paul II et tous les dirigeants catholiques est certainement le document de Vatican II, “Nostra Aetate”, daté du 28 octobre 1965, qui fait spécifiquement référence à l’Islam au point 3. Jean Paul II, par ses actes et ses discours, a définitivement appliqué ce texte conciliaire, en le rendant concret selon les circonstances. Cela peut être vu à travers une séquence d’événements présentés ci-dessous dans l’ordre chronologique.

Jean-Paul II aux jeunes musulmans du Maroc (Casablanca, 19 août 1985)

Le premier événement significatif est sans aucun doute la rencontre à Casablanca le 19 août 1985, au stade olympique, devant 80 mille jeunes musulmans marocains. Le roi du Maroc, qui l’avait invité, avait été fortement critiqué à l’époque par certains pays musulmans (entre autres l’Arabie Saoudite et l’Iran) pour avoir reçu le Pape avec tous les honneurs et lui avoir donné l’occasion de faire sa “propagande”. La réponse du Maroc a été très positive. Le texte a été soigneusement préparé par les responsables du dialogue du groupe “La Source”. Permis des points les plus importants qui ont été mentionnés :

(…)Chrétiens et musulmans, nous avons beaucoup de choses en commun, en tant que croyants et en tant qu’êtres humains. Nous vivons dans le même monde, marqué par de nombreux signes d’espoir, mais aussi par de multiples signes d’angoisse. Pour nous, Abraham est un modèle même de foi en Dieu, de soumission à sa volonté et de confiance en sa bonté. Nous croyons au Dieu sain, au Dieu unique, au Dieu vivant, au Dieu qui a créé le monde et qui amène ses créatures à leur perfection. C’est donc vers ce Dieu que va ma pensée et que s’élève mon cœur : c’est de Dieu lui-même que je veux surtout vous parler ; de lui, parce que c’est en lui que nous croyons, vous musulmans et nous catholiques (…).

Mais, aussi importants que soient les problèmes économiques, l’homme ne vit pas seulement de pain, il a besoin d’une vie intellectuelle et spirituelle; c’est là que se trouve l’âme de ce monde nouveau auquel vous aspirez. L’homme a besoin de développer son esprit et sa conscience. C’est souvent ce qui manque à l’homme d’aujourd’hui. L’oubli des valeurs et la crise d’identité que traverse notre monde nous obligent à un dépassement et à un effort renouvelé de recherche et d’interrogation. La lumière intérieure qui naîtra ainsi dans notre conscience permettra de donner sens au développement, de l’orienter vers le bien de l’homme, de tout homme et de tous les hommes, selon le plan de Dieu.

Les Arabes du Machreq et du Maghreb, et plus généralement les musulmans, ont une longue tradition d’étude et de savoir: littéraire, scientifique, philosophique. Vous êtes les héritiers de cette tradition, vous devez étudier pour apprendre à connaître ce monde que Dieu nous a donné, le comprendre, en découvrir le sens, avec le goût et le respect de la vérité, et pour apprendre à connaître les peuples et les hommes créés et aimés par Dieu, pour vous préparer à mieux les servir.
Bien plus, la recherche de la vérité vous conduira, au-delà des valeurs intellectuelles, jusqu’à la dimension spirituelle de la vie intérieure.

Franchir le seuil de l’espérance 1994

Le best-seller international de 1994, Franchir le seuil de l’espérance, était la déclaration la plus personnelle de Jean-Paul II, un résumé de ses convictions sur la foi, la prière, la mission papale, les autres religions du monde et l’avenir de l’humanité. En tant que tel, il mérite une attention particulière en tant qu’expression des vues de Karol Wojtyla, affinées par une intelligence aiguë et une longue expérience du monde. Une section du Seuil est consacrée à l’Islam ; Jean-Paul II y exprime son respect pour “la religiosité des musulmans” et son admiration pour leur “fidélité à la prière”. Comme le disait le défunt pape,

 

l’image des croyants en Allah qui, sans se soucier du temps ni du lieu, tombent à genoux et se plongent dans la prière reste un modèle pour tous ceux qui invoquent le vrai Dieu, en particulier pour les chrétiens qui, ayant déserté leurs magnifiques cathédrales, ne prient que peu ou pas du tout..

Mais ces expressions de respect suggèrent-elles, comme l’a fait Sylvia Poggioli de NPR, que, contrairement à Benoît XVI, Jean-Paul II a mis l’islam “sur le même plan” que le catholicisme ? Pas du tout. Voici, encore une fois, la voix authentique de Jean-Paul II, tirée de Franchir le seuil de l’espérance :

Certains des plus beaux noms du langage humain sont donnés au Dieu du Coran, mais il est en définitive un Dieu hors du monde, un Dieu qui n’est que Majesté, jamais Emmanuel, Dieu avec nous. L’islam n’est pas une religion de rédemption. Il n’y a pas de place pour la Croix et la Résurrection. Jésus est mentionné, mais uniquement comme un prophète qui prépare le dernier prophète, Mahomet. Il est également fait mention de Marie, sa mère vierge, mais la tragédie de la rédemption est totalement absente. Pour cette raison, non seulement la théologie mais aussi l’anthropologie de l’islam sont très éloignées du christianisme.

Le père Jean-Paul II était un maître du geste public ; mais c’est commettre une grave erreur que de lire dans ses gestes publics de respect de la piété islamique un accord avec la conception islamique de Dieu, de l’homme et de l’obligation morale. Jean-Paul II aurait été tout à fait d’accord avec la critique de Benoît XVI, à Ratisbonne, d’une théologie qui réduit Dieu à une pure volonté, un dictateur lointain qui peut commander l’irrationnel (comme le meurtre d’innocents) s’il le veut. Et, comme Benoît XVI, Jean-Paul II savait que de telles idées fausses peuvent avoir des conséquences publiques mortelles, car toutes les grandes questions de la condition humaine, y compris les questions politiques, sont en définitive théologiques.

Discours aux évêques latins des pays arabes (3 septembre 1994)

Pour les évêques latins des pays arabes, qui étaient en visite “ad Limina Apostolorum” à Rome, le samedi 3 septembre 1994, Jean-Paul II a prononcé un discours en français en 8 points. Il déclare au point 3 :

Les fidèles de l’Islam sont majoritaires parmi les peuples de votre région. La présence chrétienne presque partout minoritaire, n’est pas moins ancienne, et tous vos frères chrétiens espèrent qu’elle reste vivante. Malgré les difficultés, malgré l’émigration qui affaiblit certains de vos diocèses, continuez à témoigner généreusement de l’Evangile de paix et d’amour, selon les paroles de Jésus. Persévérez dans le dialogue interreligieux avec le judaïsme et avec l’islam. Il est toujours préférable d’essayer de se comprendre, de collaborer efficacement dans les différents domaines pour promouvoir le développement des personnes et l’harmonie de la société, dans une attitude de tolérance et de respect mutuel des croyances et des activités religieuses de chaque communauté. Je souhaite en particulier que dans vos pays, les catholiques puissent jouir de la liberté de culte que nous voudrions voir reconnue dans le monde entier à tous les croyants.

Sarajevo, 13 avril 1997

Lors de sa rencontre avec les représentants de la communauté islamique, Jean-Paul II a prononcé ce discours :

Comme vous le savez, l’Église considère avec estime les adeptes de l’Islam qui, comme le rappelle le Concile Vatican II, adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé à l’homme (cf. Nostra Aetate, 3).

À cette foi en Dieu, qui rapproche les musulmans des croyants des autres religions monothéistes, s’ajoute la considération que la tradition islamique conserve un grand respect pour la mémoire de Jésus, estimé comme un grand prophète, et pour Marie, sa Vierge Mère.

Puisse cette proximité rendre possible une compréhension mutuelle toujours plus grande sur le plan humain et spirituel. Puisse-t-elle contribuer à une plus grande compréhension fraternelle et constructive également entre les communautés de différentes croyances vivant en Bosnie-Herzégovine.

La communauté islamique de Bosnie-Herzégovine est également consciente de ce “destin” voulu par Dieu, mais elle connaît en même temps les efforts du chemin nécessaire pour le réaliser, et elle vit aujourd’hui les conséquences d’une guerre qui n’a épargné à personne la souffrance et la douleur.

Le moment est venu de reprendre un dialogue sincère de fraternité, en acceptant et en offrant le pardon : le moment est venu de surmonter la haine et la vengeance qui empêchent encore le rétablissement d’une paix véritable en Bosnie-Herzégovine.

Dieu est miséricordieux – voilà l’affirmation que tous les croyants en Islam aiment et partagent. C’est précisément parce que Dieu est miséricordieux et qu’il veut la miséricorde que chaque individu doit se situer dans la logique de l’amour, afin d’atteindre le but du véritable pardon mutuel.

La paix, donc, qui est un don offert par Dieu dans sa bonté, est requise par lui et exigée de nos consciences. Il veut la paix entre une personne et une autre, entre une nation et une autre. C’est ce que Dieu ordonne, car il manifeste lui-même son amour à tout homme et à toute femme, en même temps que son pardon salvateur.

J’espère que les communautés de l’Islam, religion de prière, pourront se joindre à la prière que tous les hommes de bonne volonté adressent à Dieu Tout-Puissant, pour implorer, dans l’unité d’intention, une paix active qui permette aux hommes de vivre et de travailler ensemble efficacement pour le bien commun.

Premier pape dans une mosquée

Saint Jean-Paul II est entré dans l’histoire en devenant le premier pape à pénétrer dans une mosquée lors de sa visite en Syrie en mai 2001. Jean-Paul II s’est rendu à la mosquée des Omeyyades de Damas, qui avait été construite en 715 sur une cathédrale chrétienne du quatrième siècle censée contenir la tête de Jean-Baptiste.

Après que son secrétariat ait aidé le pape à enlever ses chaussures pour se préparer à entrer dans la terre sainte musulmane, le grand mufti de Syrie, Sheik Ahmad Kuftaro, 86 ans, s’est assis à côté du pape, qui aura 81 ans ce mois-ci, et en arabe, le mufti a rappelé ses deux visites au Vatican.

Je n’ai jamais imaginé que nous nous rencontrerions à nouveau dans l’une de nos mosquées

, a-t-il déclaré.

C’est une occasion qui va au-delà de l’histoire et qui va commencer le processus de mise en œuvre de la paix dans le monde.

En mars 2003, quelques jours avant que le président américain George W. Bush n’annonce le début officiel de la guerre en Irak, saint Jean-Paul II a appelé à un jeûne mondial pour la paix au Moyen-Orient.

Le pontife polonais, connu pour ses nombreux voyages au cours de ses 27 années de pontificat, a également été le premier pape à se rendre dans plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l’Égypte, le Liban, la Syrie, la Jordanie et la Turquie.

Tout au long de sa vie et lors de chaque conférence, séminaire et visite, john paul II s’est toujours montré respectueux de toutes les religions, y compris l’islam. l’esprit de paix et les principes de justice et d’entente qu’il a manifestés à travers ses initiatives et ses réponses à la violence et aux conflits et tensions ont eu un impact sur le monde d’aujourd’hui. son rapprochement avec l’islam lors de chaque voyage dans les pays musulmans a donné à john paul II une vision importante et a changé son point de vue sur l’islam. Il était fermement convaincu que les musulmans et les chrétiens adorent le même seigneur, et qu’il devrait y avoir une amitié et une clarté entre les deux.

Une lecture approfondie de ses passages, rencontres, anecdotes et autres de différentes périodes que vous pouvez trouver dans les liens ci-dessous, pourrait fournir plus d’informations sur ses affiliations et opinions :

John Paul II. and his Relation to Islam Mária Poliaková University of Prešov, Faculty of Greek-Catholic Theology

https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr.html

POPE, IN DAMASCUS, GOES TO A MOSQUE IN MOVE FOR UNITY

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