Mohamed appelle au traitement moral des animaux

Soins des animaux

Les animaux et toutes les créatures font partie des communautés comme nous :

Mohamed transmet le message de Dieu sur le sujet.

« Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre. Puis, c’est vers leur Seigneur qu’ils seront ramenés. » Le Coran, 6:38

Mohamed appela au traitement moral des animaux

Il est contre la rétention ou l’emprisonnement ou la mise en enclos des animaux sans raison valable.
Il n’aime pas qu’on les fouette ou qu’on les frappe sur la tête. Il utilise différentes manières pour inciter au bon traitement des animaux (instruction directe, style indirect en racontant une histoire ou bien enseignement pratique en montrant la bonne manière de faire).

La signification de « halal » va bien au-delà des prescriptions alimentaires

Mohamed enseigne à ses disciples qu’ils n’avaient pas le droit de tuer un animal à moins que Dieu ne le leur permette. C’est seulement avec la permission de Dieu (auquel toutes ces créatures appartiennent) que certains animaux peuvent être égorgés pour être consommés. Seuls les animaux végétariens peuvent être mangés, à l’exception des cochons (vaches, moutons, poulets, et oiseaux qui ne mangent pas de chair).

Mohamed enseigne que la mise à mort légitime (halal) d’animaux doit se faire de la manière la moins douloureuse possible

Par exemple, l’animal ne doit pas être égorgé avec une lame émoussée (qui ne coupe donc pas très bien). Un animal ne doit pas être frappé avec une pierre ou égorgé à côté d’un autre animal qui le regarde. Mohamed dit à quelqu’un qui égorgeait un animal à côté d’un autre : « Est ce que tu souhaites tuer l’autre animal deux fois? »11 (Al-Hakim, 4/231, 7658)

Un jour, Mohamed voulait faire passer son message à un homme, sur le bon traitement des animaux. Il lui dit que le chameau « s’était plaint » à lui car il devait transporter plus que ce que ses capacités lui permettaient. (Abu-Dawoud, 2/328, 2549)

Par ailleurs, Mohamed dit à ses compagnons : « Que celui qui a dérobé les petits de cette mère oiseau les lui rende. » (L’oiseau courrait dans tous les sens, affolée.) (Abu-Dawoud, 3/8, 2675, 4/539, 5268)

On est récompensé pour avoir été bon avec les animaux

Un bon geste, même envers des animaux, mérite la récompense de Dieu. Mohamed raconte à ses compagnons l’histoire d’un homme qui avait soif. Il trouva un puits et y descendit pour s’abreuver. Lorsqu’il remonta, il vit un chien assoiffé et redescendit donc dans le puits pour remplir sa chaussure d’eau et la rapporter au chien. Dieu fut reconnaissant et pardonna les péchés de cet homme. (Sahih Al-Bukhari, 3/132, 2466. Muslim, 7/44, 2244)

Au cours d’un autre événement, Mohamed raconte à ses compagnons que Dieu avait puni une femme qui avait emprisonné un chat jusqu’à ce qu’il meure. Elle ne l’avait pas nourri et ne l’avait pas laissé partir pour trouver sa nourriture. (Sahih Al-Bukhari, 3071)

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