Descendez à l’Âge d’Or du Positivisme avec Auguste Comte: Explorez Sa Vision de l’interaction des Croyances Intellectuelles et Religieuses

Isidore Auguste Marie François Xavier Comte était un philosophe français, né en 1798, france et mort en 1857.

Auguste Comte s’est penché sur l’histoire de l’humanité et a postulé qu’elle était composée de trois étapes, et il a noté que chaque étape avait sa propre croyance intellectuelle par rapport à la religion. Il s’adressait à des personnes qui estimaient que la religion ne pouvait être négligée par la modernisation croissante. Il a observé que lorsque les pays sont témoins de solutions sans précédent aux problèmes de l’humanité, les gens ont tendance à avoir confiance en leur survie. Les trois stades de la croyance intellectuelle de Comte sont le stade théologique, le stade métaphysique et le stade positif. Birnbaum (2000:494) explique que l’ordre de la vision de Comte était le développement des sciences – mathématiques, astronomie, physique, chimie, biologie et sociologie – qui reflétaient les nécessités de son développement mental. [2]

Esprit théologique et pouvoir spirituel

les passages suivants sont extraits d’un article de “Paul Arbousse-Bastide” intitulé “Auguste comte et la sociologie religieuse” dans lequel il parle du parcours de comte avec la religion et de son expérience avec l’église catholique:

dès l’âge de 14 ans ou de 13 ans suivant certains textes compte déclare avoir naturellement cessé de croire en Dieu ce congé donné à la religion pour être une réaction négative n’en manifeste pas moins l’importance attribuée à l’objet de la négation et à ceux qui se donnent où sont tenus pour ses représentants autorisés. le biographe de compte recommandé par ses plus fidèles disciples Lonchampt interprète la négation précoce de compte comme la réaction indignée d’une âme candide contre les froids hommage que les voltairiens de l’université rendaient au catholicisme pour obéir à Bonaparte “il afficha la plus audacieuses impiété, refusant avec obstination de prendre part à aucune cérémonie du culte”.

Comte 19 ans secrétaire de Saint-Simon depuis août 1817 pense son affranchissement théologique dans le style et le vocabulaire de son maître Il ne suffit plus de refuser de renier de détruire Il faut organiser un système qui doit prendre la relève du système caduc La perspective devient historique et systématique La réalité ce est point des croyances des idées toutes relatives La réalité terrestre humaine est faite étapes états dotés de structures propres et relatives La religion ce n’est plus Dieu mais la façon dont les hommes pensent Dieu ou les dieux Mieux encore la fa on dont se succèdent et engendrent les manières de penser Dieu.

Ces systèmes de pensée ne se succèdent pas hors de toute loi ils représentent des modes de maturation du temps:

Un siècle prépare le siècle suivant et si trop souvent il y a des troubles, des désordres et des révolutions, c’est toujours parce une époque voulu enjamber sur autre et on mal jugé le pouvoir du temps.

Pour Comte, le concept irréligieux de Dieu s’efface devant l’avènement de ‘la vraie religion’. On pourrait dire que tout est pour le mieux. Pour Bonhoffer qui est un croyant le fait irrécusable, c’est la sécularisation du monde contemporain, son état de ‘non-religion’ le retrait de Dieu. On pourrait dire que pour un croyant tout est pour le pire.[2]

Ses premières réflexions sur l’islam et les autres religions

Comte ne s’est pas intéressé aux religions considérées dans leur idiosyncrasie Celles qu’il nomme sont des catégories de histoire conçues en dehors de ceux qui y participaient comme le fétichisme ou le polythéisme ou les grands mouvements religieux de l’ Orient comme le bouddhisme et du monde arabe comme l’islamisme, appréciés en fonction des modèles politiques et religieux de l’Occident [2].

Bien plus, la recherche de la vérité vous conduira, au-delà des valeurs intellectuelles, jusqu’à la dimension spirituelle de la vie intérieure.

Positivisme et ordre social

Il y avait deux philosophies dominantes au dix-neuvième siècle. L’une était
“Idéalisme” basé sur les vues de Kant et Hegel, et l’autre “Positivisme” basé sur les vues de Comte.

Alors que les idéalistes s’intéressaient généralement aux questions métaphysiques, les positivistes ne s’en souciaient pas. Les positivistes ne prennent que les sciences positives comme référence (Gökberg, 2003 : 412).

Comte, (2000 : 28-29) le fondateur du positivisme, a terminé “le Cours de philosophie positive” en 1842. Il prétendait être parvenu à une conclusion importante en analysant chaque étape par laquelle l’esprit humain se développe. [3]

Positivisme et ottomanisme

Dans son livre “POSITIVISME, SAID NURSI ET LES KURDS”, MŞ FİLİZ parle de l’impact du positivisme sur la civilisation ottomane, dans lequel il mentionne comment Comte ressentait la religion de l’Islam, et comment son principe de positivisme a aidé les ottomans à établir une meilleure compréhension de la vie sociale, les passages suivants ont été cités de son livre :

Bien qu’il semble que le positivisme soit opposé à la religion, les positivistes considèrent l’islam comme une religion différente.

Comte (2009 : 252) a déclaré que l’islam était plus proche du positivisme que le christianisme.

Comte a affirmé que l’islam n’avait pas de clergé comme le christianisme et a ironiquement remercié les musulmans de protéger leur religion contre ce genre de chose. Pour lui, l’islam est une religion rationnelle qui traite également des affaires mondaines et il a parlé de manière positive des contributions des musulmans à l’humanité.
Selon lui, le système féodal s’est effondré grâce à ces contributions et a jeté les bases du développement de la philosophie positiviste (Kabakçı, 2014 : 34).

Les intellectuels ottomans ont bien reçu la philosophie positiviste en raison du discours utilisé par Comte et de ses vues encourageantes sur l’Islam.

Le positivisme d’Auguste Comte était également très populaire parmi les élites brésiliennes et les intellectuels musulmans de l’Empire ottoman.

Ainsi, on peut dire que Le Comité d’Union et de Progrès avait une grande dette intellectuelle et reconnaissance envers Comte pour son initiative(la création du positivisme). (Aydın, 2017 : 81) Les intellectuels ottomans ont publié de nombreuses revues pour diffuser leurs théories et leurs idées à toutes les frontières et institutions de l’Empire ottoman, arrivant d’abord à Istanbul, qui était un centre d’échange d’informations et d’idées. (Aydın, 2017 : 67)

Le positivisme était la religion de l’humanité, car l’un de ses principes les plus importants était d’atteindre le bonheur dans toutes les nations. Pour les intellectuels ottomans, cet état d’esprit était raisonnable car l’Empire ottoman accueillait effectivement différentes nations à l’intérieur de ses frontières et parce qu’il pouvait combattre la décadence qui nuisait à l’empire. Pour ces raisons, les intellectuels ottomans ont accepté un ottomanisme qui partageait des traits communs avec la philosophie positiviste, construisant ainsi un nouvel ordre politique. L’ottomanisme était l’idéologie officielle du Comité Union et Progrès dans sa phase d’établissement, et il était absolument contre les idéologies nationalistes, y compris le nationalisme turc. Il avait les caractéristiques d’un contrat social qui stipulait que toutes les nations devaient vivre ensemble pacifiquement au sein du même empire (Tunaya, 1989 : 304-306).[3]

Citations d’Auguste Comte au sujet de l’islam

Issu d’une identité ou société française, Comte n’était pas bien informé de l’islam, d’autant plus qu’il n’était pas un homme religieux au départ. Il n’y a pas beaucoup à fouiller sur le processus de son changement d’avis, or, à certains moments, on peut voir à travers ses publications qu’il avait des émotions négatives à propos de l’Islam, celles-ci ont changé plus tard, une fois qu’il a créer le principe du positivisme, ce qui a conduit à un changement de valeurs et de perspective de sa part. Et cela lui a également donné une présence, une visibilité publique et a fait de lui une figure avec un impact.

En lisant ses publications, Comte n’a montré aucun signe évident de laïcité contre les musulmans en général, y compris les femmes musulmanes portant le voile. On peut même voir dans ses livres que son point de vue sur les femmes a changé radicalement avec le temps. Comme tout autre républicain, il croyait en la démocratie et à l’égalité, que ce soit pour une société arabe ou une société européenne.

Comte définie la religion y compris l’islam comme suit :

L’état de complète harmonie propre à la vie humaine […]…. La religion a deux fonctions, selon le point de vue où l’on considère l’existence : dans sa fonction morale, la religion doit gouverner chaque individu ; dans sa fonction politique, elle doit unir tous les individus.

Dans son livre Le catéchisme de la religion positive 1818-1899 P189 Il souligne la différence entre l’islam et le catholicisme et la chrétienté, et comment en maintenant une continuité des événements passés, l’islam a soigneusement évité une rupture du progrès social. Cette comparaison parmi tant d’autres illustre en un sens le lien entre son nouveau concept de positivisme et son apprentissage de l’islam, en fait Comte considère son principe de positivisme et l’islam comme équivalents dans certains cas:

Dans la conception catholique de l’avenir et du présent, et dans l’orientation de ce dernier, le passé gréco-romain est aussi complètement mis de côté que s’il n’avait jamais existé. Dans son injustice, le christianisme ne fait même pas d’exception pour ses antécédents juifs, et ce malgré l’importance qu’il leur accorde imprudemment. Cette rupture brutale de la continuité, que l’islam a soigneusement évitée, a fortement affaibli la conscience générale du progrès social. Pourtant, le premier germe de l’idée de progrès était naturellement dû au catholicisme, en vertu de sa supériorité réelle sur l’ancien système.[4]

Plus de citations sur son opinion sur l’islam

Mais, pour que l’élaboration nécessaire de la religion universelle se trouve suffisamment glorifiée, il faut consacrer la semaine suivante à célébrer dignement le monothéisme islamique, qui pouvait seul préparer le positivisme en Orient. C’est pourquoi le jeudi fête personnellement son incomparable fondateur, qui, mieux qu’aucun autre rénovateur, pressenti la nature provisoire et Extension restreinte de la construction par laquelle il adapta de nobles peuples à l’état final. Le dimanche accomplit l’idéalisation abstraite de l’islamisme, en représentant les avantages, intellectuels et moraux, propres à la confusion monothéique des deux puissances, malgré le retard passager qu’elle imposa d’abord aux orientaux. [5]

Hors de l’Occident, le triumvirat positiviste ne doit instituer d’ambassades qu’envers les États monothéistes, d’abord en Turquie, puis en Russie, enfin en Perse. Elles devront surtout développer la fraternité croissante qui, depuis la fin du moyen âge, lie les civilisations respectivement élaborées sous le catholicisme et l’islamisme, également accessibles à l’influence chevaleresque, même au delà du monde romain. Mais cette prédilection normale ne doit aucunement altérer les soins que mérite le monothéisme avorté, quand les directeurs byzantins sauront imiter la noble subordination des chefs musulmans envers la métropole universelle.” [5: P 471]

Chez les musulmans, les vrais croyants utiliseront une disposition plus favorable à l’ensemble des liens humains, pour manifester l’aptitude du positivisme envers les aspirations islamiques. Partout il fera coïncider les exigences du progrès avec les besoins de l’ordre, en représentant la régénération finale comme consistant à régler les forces surgies pendant la vie préparatoire.” [5: P 533]

Si les aventuriers sceptiques qui se trouveront ainsi livrés à la générosité musulmane avaient eu sérieusement l’intention de s’incorporer aux Arabes, ils auraient adopté l’islamisme, au lieu d’entretenir l’espoir, aussi stupide que coupable, de faire là prévaloir le catholicisme” [5: P 466]

Quand mon traité fondamental [le Cours de philosophie positive] institua la philosophie de l’histoire, elle ne pouvait être assez précise, ni même assez complète, pour me permettre une suffisante appréciation du monothéisme oriental [l’islam]. Je dois d’ailleurs avouer que, à mon insu, je participais alors aux préventions émanées contre lui du milieu catholique, et qui se propagent involontairement chez les esprits les mieux émancipés, sans excepter le grand Diderot. Telle fut la source du jugement, radicalement erroné, que je portai alors sur l’influence sociale de l’islamisme […]. Mais […] je regarde [aujourd’hui] définitivement les deux monothéismes [christianisme et islam] comme ayant également complété, chacun à sa manière, la préparation humaine. [6]

Sur son opinion du prophète Mohamed

Une lecture plus approfondie de ce texte particulier montre un aspect de modernité dans sa compréhension de l’islam, et l’adoption d’une nouvelle perspective sur le prophète Mohamed, qu’il inclut dans son mouvement de nouveau positivisme. Dans cette revue particulière, Comte prend en quelque sorte la défense de Mohamed.

Néanmoins, les deux cas ne peuvent jamais devenir équivalents, vu la dispersion nécessaire qui caractérise les Juifs depuis la chute du polythéisme. La race infortunée manqua, par son aveugle obstination , la seule occasion de rétablir sa nationalité, quand elle rejeta les nobles avances du grand Mahomet, qui pouvait devenir le Messie vainement attendu. [5: P 509]

En repoussant la division des deux pouvoirs, afin de mieux constituer sa théocratie militaire, l’incomparable Mahomet pressentit que cet immense perfectionnement de l’ordre social était encore prématuré, en tant qu’incompatible avec le principe théologique. Il dut alors regarder une telle tentative comme particulière à L’Occident, où son avortement final susciterait longtemps de graves dangers. Si l’islamisme priva les Orientaux des admirables progrès accomplis, au moyen âge, sous l’impulsion catholique, il les préserva, depuis, de la transition anarchique qui nous tourmenta pendant les cinq derniers siècles, et d’où résultent aujourd’hui tant d’obstacles. Grâce à leur régime les musulmans sont essentiellement exempts de métaphysiciens et même de légistes. [6: P 338]

La saine restriction de l’instinct nutritif est encore fort loin de l’extension systématique que lui procurera graduellement la religion positive. Car notre sensualité sophistiquée continue d’ériger en besoins essentiels beaucoup d’excitations matérielles qui sont plutôt nuisibles qu’utiles. Tel est surtout l’usage du vin, dont l’interdiction musulmane demeura sincère et générale pendant les siècles où l’islamisme développa le mieux le genre d’activité temporelle auquel nous le jugeons spécialement indispensable. En scrutant dignement les admirables desseins du grand Mahomet, on ne tarde point à reconnaître qu’il voulut ainsi perfectionner radicalement l’ensemble de la nature humaine, d’abord chez l’individu, puis dans l’espèce, d’après la loi d’hérédité. Cette noble tentative n’a pas plus avorté réellement que tous les autres efforts propres au monothéisme du moyen âge, tant oriental qu’occidental, pour notre perfectionnement essentiel. [6: P 333].

En conclusion, un passage tiré du livre “Auguste Comte et l’islamisme ” de Jean-François Braunstein

Le jugement que Comte a porté sur l’islam comme religion et civilisation a fortement évolué au cours de son œuvre. Parti, dans le Cours de philosophie positive, d’une critique du « mahométisme » qui serait une adultération des religions monothéistes antérieures, il parvient, dans ses œuvres ultérieures, à un véritable éloge de la religion et de la civilisation musulmanes. La religion musulmane, par sa simplicité et sa position chronologique d’ultime religion monothéiste divine, est celle qui permettra le plus aisément de sortir des religions anciennes et d’accéder à la religion positive. Le personnage de Mahomet et la force de cohésion des rites islamiques sont alors une source d’inspiration pour la prédication du dernier Comte. [1]

Vous pouvez lire ces passages plus en détail à travers ces références:

[1] Auguste Comte et l’« islamisme » Jean-François Braunstein
[2] Auguste comte et la sociologie religieuse, Paul Abousse-Bastide
[3] POSITIVISME, SAID NURSI AND THE KURDS, M.Şirin FİLİZ
[4] Le catéchisme de la religion positive 1818-1899 P189, Auguste Comte
[5] Système de politique positive 1851-1854,vol 4, Auguste comte
[6]. Catéchisme positiviste, 11e entretien, Auguste Comte

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